LA TURQUOISE DES STEPPES

OUZBEKISTAN

Réalisé par Gilles et Danielle HUBERT

Document-Terre a aimé.


Difficile de ne pas tomber sous le charme d’images d’un pays mal-connu mais si bien filmé. Il y a aussi ce bleu omniprésent qui a donné son nom au film, la Turquoise des Steppes, et ces villes aux noms évocateurs : Samarcande, Tachkent ou encore Boukhara. Filmé par Gilles et Danielle Hubert, l’Ouzbékistan devient une destination que l’on a immédiatement envie de rejoindre.

Au cœur de l’Asie centrale, entre steppes et déserts, l’Ouzbékistan renait de ses soixante dix années de soviétisation. Un quart de siècle après l’implosion de ce vaste puzzle ethnique que l’on appelait URSS, la métamorphose de la République Ouzbèque est étonnante, stupéfiante. Seules trois années de pérestroïka miséreuse  marquent encore la mémoire des plus de quarante ans. Le rationnement était de rigueur. Depuis, l’essor économique de ce pays n’a cessé d’être l’objectif national. 

Ce reportage n’est pas un cours magistral ni d’histoire, ni d’économie. Notre parcours ouzbèque traverse déserts et steppes pour rencontrer une population joyeuse, fidèle à ses traditions séculaires, respectueuse de ses différences, heureuse de vivre parmi d’élégants vestiges des mythiques Routes de la Soie. Nous y avons côtoyé le monde passionné et merveilleux de l’artisanat, fouillé coutumes et traditions, rencontré de nombreux francophones, écouté leurs confidences, échangé nos sourires.

Artistes ou Maîtres dans l’art de la broderie, du travail du bois, du cuivre, de la paille, de la céramique, tous revendiquent la noblesse de leur travail et cherchent à reproduire la finesse d’une civilisation ancienne, celle de la Perse préislamique lorsqu’elle regroupait les peuples de la Méditerranée à l’Inde, de l’Égypte au Pakistan et à l’Afghanistan actuels. 

L‘Ouzbékistan brille aujourd’hui de tous ses éclats, au propre comme au figuré.